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À travers les peaux d'âmes d'Alexandre et Louise...

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Nouveauté !

(commande de roman dédicacé possible via le formulaire de contact !)

À cœur de peau

Alexandre et Louise.

Alexandre vend des vélos. Il traverse des épreuves et doit vivre avec ses chagrins de peau. Ce faux cool dissimule sa part de fragilité, ses colères et son cœur trop gros.

Louise est dermatologue. Sa décision est prise : repeindre son cabinet et faire peau neuve. Cette introvertie se sert de ses silences pour faire parler ses patients…

 

Miroir aux émotions, les peaux d’âmes se révèlent et accompagnent les mues des personnages de ce roman.

 

Mélange de sensibilité et de subtilité, écrit comme un peau-aime, « À cœur de peau » plonge le lecteur dans la peau de personnages qui, parfois tout en  silences, ont beaucoup à dire et à partager. Stéphanie Perz a de nouveau puisé dans un vécu pour proposer une fiction émouvante.


Format 16*24cm - 213 pages - 19 euros 

Roman dédicacé : Vous souhaitez recevoir chez vous un exemplaire de livre dédicacé de ma part ? Rendez-vous au formulaire de contact ! Les frais d'envois sont offerts dès 50 euros !

 

     Pour aller plus loin...

 

     Les mots-clé du livre

 

Ma bulle de mots… ma façon de distiller le parfum de ce roman !

Soufflez sur « À cœur de peau », voici ce qui s’en envolera !

 

 

 

  

 

  

     L'intrigue et les personnages...

 

À travers les peaux d’âmes d’Alexandre et Louise…

 

« À cœur de peau » est un roman contemporain.

Il est écrit dans la même veine que « Lou Jeans », d’ailleurs on y retrouve des personnages marquants (Alexandre et Lou).

Ce roman est rédigé comme un peau-aime ; les phrases ont leur petite musique, et des jeux de mots y sont égrenés.

Il traite de sujets mal connus et rarement partagés que j’ai voulu, avec sensibilité et subtilité, démystifier et vulgariser.

L’écrivain, poète et philosophe Paul Valéry affirmait : « Ce qu’il y a de plus profond en l’homme, c’est la peau. »

Lire les peaux, c’est décoder les natures profondes.

En rédigeant ce roman, j’ai voulu investiguer l’intérieur de quelques personnages aux personnalités singulières.

 

L’intrigue :

Après un début de carrière en milieu hospitalier, Louise s’est installée dans le cabinet de dermatologie cédé par son père, au vert. Elle y est établie depuis un an, et souhaite désormais s’y faire un prénom. Pour y parvenir, elle décide de relooker son cabinet et de faire appel à quelques experts en communication. Elle est jolie, elle a la trentaine, mais n’est pas parvenue à trouver son binôme amoureux.

Louise est de nature introvertie. Une nature profonde, et pas toujours comprise. Grande observatrice, elle a cette espèce de don : elle parle peu, tandis que ses patients se confient. Louise aime « Adoucir et polir les peines. Adoucir et “peau-lire” les maux. » Elle nous partage des rendez-vous avec des patients aux profils, âges et vécus différents. Ils délivrent leurs messages et confient leurs petites fêlures. En examinant leurs dermes, Louise investigue l’intérieur de ses patients. Et tout en les soignant, à leur contact, elle évolue…

 

Alexandre est plutôt nerveux de nature. Il souffre depuis plusieurs années de problèmes de peau. À l’origine, un deuil, celui de sa grand-mère. Et de ce deuil, une colère. Impossible de venir à bout de sa maladie de peau qui sans cesse, fane et renaît.

Après une enfance bretonne, l’univers affectif d’Alexandre a volé en éclats alors qu’il allait devenir étudiant : son père a obtenu une mutation dans les Hauts de France. Ce changement brutal est venu contrecarrer ses rêves. Sitôt ses études de commerce terminées, il est revenu en Bretagne, occupant un poste de responsable de rayon vélos dans une grande enseigne sportive. En regagnant sa terre natale, il a retrouvé sa grand-mère, et a longtemps nourri l’espoir de voir y revenir sa famille, ses parents, et sa sœur cadette Maxence, avec qui, depuis toujours, il entretenait une extrême complicité. Sa grand-mère est décédée, et Alexandre est resté seul avec ses vieux rêves. Ses histoires amoureuses se sont tissées avec des femmes plus jeunes et, depuis une liaison de trois ans avec Clara, il demeure célibataire.

Le nouveau drame qu’il affronte avec Lou dès le début de l’histoire attise ses colères et modifie ses repères… comment va-t-il surmonter cette gifle, et gérer ce nouveau courroux, des plus légitimes…

 

Ce récit, qui se veut avant tout optimiste, invite à réfléchir sur la différence et les regards tronqués. Il invite aux réflexions.

Les chapitres s’ouvrent tour à tour sous l’œil d’un des deux narrateurs, qui prend la parole et fait part au lecteur de son point de vue et de ses interrogations. Les chapitres sont volontairement courts pour donner du rythme et une tonicité.

 

Les personnages :

Louise Legrain : Louise a trente-deux ans. Elle fait partie des introvertis. Louise aime pourtant profondément les gens. Elle les aime dans leur intimité. Elle les aime par petites poignées. Sa vie intérieure est dense. Elle apprécie la nature et l’art contemporain. En relookant son cabinet, elle jette son dévolu sur deux reproductions du peintre Joan Miró, qu’elle trouve très inspirantes ; ces reproductions ont pour vertu de faire naître quelques confidences. En examinant leurs peaux, Louise investigue l’intérieur de ses patients. Et tout en les soignant, elle évolue. Elle nous partage quelques rendez-vous avec des patients aux profils, âges et vécus différents. Ils nous délivrent leurs messages et leurs fêlures.

 

Alexandre Le Perec : Alexandre est trentenaire, lui aussi. Il est plutôt nerveux de nature. Il souffre depuis plusieurs années de problèmes de peau, chroniques et difficiles à porter. À l’origine, un deuil, celui de sa grand-mère, et une colère. Et depuis, impossible de venir à bout de cette maladie de peau qui sans cesse, fane et renaît. Le nouveau drame qu’il affronte avec Lou dès le début de l’histoire attise ses colères… comment va-t-il surmonter cette gifle, et gérer ce courroux des plus légitimes… Alexandre va devoir faire des choix, et gagner en maturité.

 

Lou : je ne vous en révèle pas trop sur ce personnage, issu de mon premier roman. Un personnage haut en couleur, une personnalité forte, dont le rôle dans ce roman est marquant : Lou et Alexandre se soutiennent mutuellement, chacun à leur façon, avec les armes dont ils disposent.

 

Les patients : mamie, collégienne, garçonnet, musicien, jeune femme… ils sont des confidents.

 

Des clins d’œil à des peintres surréalistes, Joan Miró et Vassily Kandinsky parsèment l'intrigue :

Chiffres et constellations amoureux d'une femme et Une Goutte de rosée tombant de l'aile d'un oiseau réveille Rosalie endormie à l'ombre d'une toile d'araignée de Joan Miró ; 

Plusieurs cercles de Kandinsky.

     D'où vient l'idée du livre ?

« À toi que j’ai dans la peau ».

Souvent dissimulés. Rarement évoqués. Rapidement jugés. Les problèmes de peau se font l’écho d’un intérieur. Ils transpirent de messages. Encore faut-il les comprendre. Et parvenir à vivre avec. Et lorsqu’ils appartiennent aux maladies chroniques, ils font partie aussi d’une vie de couple… ces fragments de peau desquamés, aussi fous et légers que la plume au vent, sont lourds à porter.

 

Quant à l’introspection… difficile pour un introverti d’en parler. Et peut-être plus facile pour une écrivaine introvertie de s’en confier avec sa plume !

    Quelques extraits !

Dans la peau d’Alexandre et de Louise…

Chapitre 1 – Peau morte

Deuxième samedi de février. Fin des soldes d’hiver. Premier étage d’une grande enseigne sportive bretonne.

Alexandre 

Alors, voilà.

On se quittait comme ça.

Sans un au-revoir.

Sans ce coup de fil du soir.

Tu me laissais.

Déboussolé.

 

Treize marches d’un escalier en colimaçon, et mon monde s’était effondré.

Quelques phrases soupesées par un médecin urgentiste, et dans le bureau feutré du premier, j’avais perdu pied.

Deux minutes, et j’étais passé de ce rez-de-chaussée survolté à ce rien.

 

Je venais de passer trois heures à parler deux roues, voies vertes et sentiers, campagne-bois-forêts, pistes cyclables et city stades. J’avais parlé cailloux et garde-boues, branchages-racines-souches-petits rochers, obstacles mineurs et maîtrisés. J’avais parlé pompes à vélo, petit-moyen-grand plateau, gourdes, casques, freins, entretien. J’avais parlé liberté et air frais. Bien-être et sécurité. Souffle et jambes galbées.

 

Pendant que sous la tôle, ton thorax et tes jambes se broyaient.

Pendant que tu disparaissais.

 

Depuis le début du service, mon téléphone personnel avait de nombreuses fois vibré, mais je n’y avais pas touché. Priorité aux clients et à la frénésie du moment. Je venais de concrétiser la vente d’un vélo électrique, en tête de gondole deux familles m’attendaient. J’allais m’adresser à une jolie femme et sa fille d’une dizaine d’années, elles m’avaient ramené à Lou et à toi. Mon téléphone s’était encore manifesté, et j’avais fini par l’extraire de la poche de mon jean. Dix appels en provenance d’un 03. L’indicatif des Hauts de France… Au onzième appel je m’étais excusé, les visages féminins avaient poliment opiné, et j’avais décroché. La voix de mon interlocuteur était couverte par les bruits du magasin et je n’entendais rien. Je m’étais excusé : « Désolé Docteur, je ne vous entends pas bien, un instant je vous prie, je vais m’isoler. » J’avais rapidement quitté mon rayon, direction l’escalier menant aux bureaux du premier.

Au fil de mon ascension, mon pas s’était ralenti, mon cœur emballé et ma poitrine serrée.

[….]

 

Chapitre 2 – Peau neuve

Cabinet médical. Campagne lilloise.

Louise 

Cet après-midi serait différent. Il serait le début d’un nouvel élan.

Telle avait été ma pensée en déposant pots de peintures et rouleaux dans le cabinet. J’en avais assez de cette décoration, je la trouvais datée et peu gaie. Ma salle de consultation allait faire peau neuve, et cette perspective me réjouissait.

 

J’avais trente-deux ans, j’étais dermatologue libérale depuis un an et j’allais enfin faire peau neuve… Il était plus que temps.

 

À ma décharge, l’installation dans ce petit cabinet avait été rapide. J’avais quitté sans grand regret l’hôpital au sein duquel j’exerçais depuis quelques années, et ma petite plaque couleur argent avait été scellée début février :

Louise Legrain

Dermatologue

 

J’avais tout conservé de mon prédécesseur, de l’équipement médical au petit matériel. Tout était resté à sa place, jusqu’au bureau marron foncé ; son esthétique était très discutable mais je m’en étais accommodée. Il offrait un large espace de travail et mon sous-main, Quo Vadis signé Ben, en avait camouflé le contreplaqué. Cet accessoire de papeterie affirmait avec optimisme, dans une écriture liée et fluo sur fond noir : « Rien n’est impossible ».

 

Mes seuls effets personnels s’étaient limités à une chaise à roulettes, un ordinateur neuf et son imprimante, quelques rames de papier, un nouveau terminal de carte vitale, un autre de carte bleue, une boîte de mouchoirs, ce sous-main, un pot à crayon en forme de cygne - une de mes nombreuses créations en origami -,  et un stylo Parker noir, avec une autre citation de Ben. Sa calligraphie blanche se voulait inspirante : « J’écris ma vie ».

 

J’aurais pu élire mon domicile professionnel dans un endroit différent, autre quartier, autre ville, autre standing, autre public. Les dermatologues sont denrée rare et les annonces de locations de cabinets à partager, liant confort et modernité, ne manquent pas en périphérie lilloise. Mais c’est ici que je voulais perpétuer le métier et la clientèle de celui qui avait occupé les lieux depuis des décennies : mon père.

[….]

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