


A tous ceux que l'on dit tordus alors que c'est peut-être tout le contraire...

Lou Jeans
Un centre hospitalier du Nord de la France.
L’inflexible Alexandra Martinet a convoqué plusieurs candidats pour recruter un gestionnaire de stock. Alexandre Le Perec a répondu présent. Sa brillante candidature est prometteuse. Mais l’individu est… Comment dire ? Il n’inspire pas franchement la sympathie.
Quelques jours plus tard, Alexandra a la surprise de retrouver Alexandre à son club de couture. Aïe ! Etrange hasard ! Cette coïncidence intrigue la jeune femme. Surtout quand Alexandre commence à parler de Lou. Qui est cette personne ? Un homme, une femme ? Un adulte, un enfant ? Alexandre va découvrir qu’Alexandre ne cache pas un secret, il le protège.
Ce roman est une totale fiction. Stéphanie Perz a simplement puisé dans son vécu pour proposer une belle histoire émouvante. Avec malice et sensibilité, elle nous entraîne dans une intrigue surprenante. Vous n’êtes pas au bout de vos surprises. Laissez-vous faire !
14*21 cm - 221 pages - 18 euros
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Pour aller plus loin...
Les mots-clé du livre
Ma bulle de mots… ma façon de vous faire comprendre rapidement le parfum de ce roman !
Soufflez sur « Lou Jeans » voici ce qui s’en envolera selon les retours des lecteurs !
L'intrigue et les personnages...
Qui est Lou ? A vous de découvrir…
Lou Jeans est un roman contemporain. Il traite d’un sujet peu connu que j’ai voulu, sous le masque du roman, démystifier et vulgariser. Il est un hommage au courage et à la volonté.
Et le SUJET du livre… est révélé à la fin ! Suspens jusqu’au chapitre de dénouement, avec émotion garantie !
Avec les indices disséminés tout au long du roman et un peu d’intuition, serez-vous de ceux qui ont deviné avant la fin ? Peut-être !
Ce récit de transmission, qui se veut avant tout optimiste, invite à réfléchir sur la différence et les regards tronqués. Le ton employé tout au long du récit est volontairement grave et léger, doux et amer.
Les chapitres s’ouvrent tour à tour sous l’œil d’un des trois narrateurs, qui prend la parole et fait part au lecteur de son point de vue et de ses interrogations. Des situations en miroir sont parfois introduites, certaines séquences de vie se reproduisant sous un double regard. Les chapitres sont volontairement courts pour donner du rythme et une tonicité. Le récit est enchaîné, lié et se veut haletant.
Parmi les trois narrateurs, deux sont formellement identifiés (âge, situation sociale). L’identité du troisième protagoniste reste, quant à elle, énigmatique, et ce jusqu’au dénouement final. Son prénom épicène, Lou, laisse au lecteur la liberté de se construire, au fil des chapitres, son personnage. Le lecteur se constitue un faisceau d’indices, qui le conduiront à échafauder différentes hypothèses et à composer son puzzle. Reste à savoir si les pièces ont été correctement accordées. L’identité de Lou, son secret et les liens qui l’unissent à celui qui cherche à protéger sa part de mystère ne seront connus que lors du dénouement. Tout devient alors évident.
Les personnages :
Alexandre Le Perec : trentenaire, il a été renvoyé de son précédent emploi pour avoir commis un vol étonnant au sein de l’enseigne sportive qui l’employait. Ses motivations à commettre le larcin restent obscures. Alexandre a déraillé, mais pourquoi ? A la recherche d’un nouvel emploi, il partage sa vie avec Lou. Leurs soirées s’organisent autour de rendez-vous secrets, des rendez-vous privés qu’ils enchaînent à un rythme cadencé, parés de toute sorte d’accessoires. Et le vendredi soir, Alexandre Le Perec coud. Mais pourquoi cet homme coud-t-il ? « C’est pour Lou, c’est tout ». Telle reste son unique réponse, et tel aurait aussi pu être le titre de ce roman. D’un tempérament nerveux, il compose avec ses impatiences.
Alexandra Martinet : trentenaire elle aussi, chargée de recrutement au sein d’un établissement de santé, elle fait connaissance avec Alexandre Le Perec à l’occasion d’un entretien d’embauche qui la laisse perplexe. Elle retrouve son candidat lors de son activité hebdomadaire de couture et s’interroge, comme le reste du groupe, sur l’étrange personnage. Investie dans son activité professionnelle, qu’elle fait découvrir au lecteur, Alexandra se mue en recrutrice-enquêtrice et tente de découvrir qui est Lou.
Lou : personnage énigmatique, Lou partage sa vie avec Alexandre Le Perec. Alexandre a déraillé, et Lou aussi dérive. Cette intrigante personne s’accroche autant à ses rêves ronds qu’à son inséparable veste couleur jeans sans manche. Son gilet porte-bonheur. Son gri-gri. Son bleu-bleu. Son blue-blue. Son Blue Jeans. Son « Lou Jeans ». Son tout. Son toit. Son abri. Il ya certes la valeur de la veste, mille huit cents euros. Il y a l’effet qu’elle procure, en sublimant la silhouette, au prix de quelques inconforts. Mais n’y a-t-il que ça ? Spontanéité, tonicité, autodérision caractérisent ce personnage. Mais qui est Lou ? Un homme ? Une femme ? Un garçon ? Une fille ?
D'où vient l'idée du livre ?
Découvrir Lou Jeans, c’est comprendre le parfum de mes livres.
Ce livre est dédié, comme imprimé sur chaque couverture et en page d’introduction :
« A tous ceux, petits et grands, que l’on dit tordus, alors que c’est peut-être tout le contraire … »
Autrement dit… à beaucoup d’entre nous.
Ecrire comme un cri
J’ai écrit « Lou Jeans » comme un cri. J’avais quelque chose de puissant à expulser. Avant d’écrire « Lou Jeans », j’avais rédigé un récit de vie. J’en ai fait un roman.
Je souhaitais vulgariser et démystifier un sujet peu connu, et rendre hommage à un courage. Ouvrir quelques regards, sous le masque et avec la fantaisie du roman.
Ce livre est un hommage à son personnage, « Lou », qui comme Alexandra Martinet, existe sans exister. Un « deuxième prénom » aussi.
Ce prénom épicène m’a permise d’emmener le lecteur sous diverses pistes. Lou est un personnage mystère qui protège son secret. Adulte ? Enfant ? Homme Femme ? Les narrations peuvent être interprétées sous différents angles, ce qui rend le livre intrigant, à la fois grave et léger.
Lou Jeans est un triangle de trois narrateurs, Alexandra, Alexandre et Lou.
C’est avec les mots d’Alexandra Martinet, un des trois narrateurs, qu’il débute.
C’est avec les mots d’Alexandra que mes écrits ont commencé à prendre vie.
Alexandra Martinet est une part de moi : mon deuxième prénom et mon nom patronymique dans la vraie vie.
Dans ce roman, je lui cède la parole. Nous partageons un même regard, une même sensibilité, et elle inspire mes mots.
Elle exerce un peu le même métier que moi : elle est responsable de recrutement, ce qui un des aspects de ma profession. C’est une femme de nez et d’intuitions.
Elle a son histoire, ce n’est pas la mienne, même si elle s’en rapproche parfois, et même si certains épisodes de la vie d’Alex sonnent comme un témoignage de l’auteur à ses lecteurs.
J’ai aimé cela, raison pour laquelle je suis ensuite revenue la chercher pour mettre en scène d’autres sujets dans d’autres romans.
J’esquisse un sujet qui m’est cher, je lui donne un souffle, et c’est ensuite à elle et ses camarades de jouer. Ils y parviennent plutôt bien ! Alexandra se raconte, elle introduit, elle est un lien entre les personnages à qui elle cède à son tour la parole. Elle partage des fêlures, les siennes, celles des autres, autant que des bons moments.
Elle et ses camarades de roman sont ancrés dans une vie contemporaine, jalonnée d’interrogations, d’imprévus, de fêlures, et heureusement aussi, de satisfactions.
Dans Lou Jeans, elle cherche, comme le cherchera le lecteur, à découvrir qui est Lou, prénom et personnage plein de subtilité.
