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Parce que la vie réserve son lot de surprises !

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NOUVEAUTE

Pépins de vie

Trois femmes. Trois générations. Des remises en question.

T

Clémentine a 22 ans. Ses études de droit sont bientôt terminées, sa route est bien tracée. Jusqu'à cette annonce médicale sidérante, qui la conduit à tout plaquer.
Alice est en fin de carrière. À la tête d'une équipe, elle se bat pour continuer à exister. Dans un monde où le numérique a tout modifié, les habitudes, les relations, Alice est décalée. Alice est en lutte, Alice va vaciller.
Alexandra est trentenaire. Recrutrice le jour, mère de famille le soir, elle s'interroge : aujourd'hui, elle suit. Mais d'ici quelques années ?

Avec "Pépins de vie", Stéphanie Perz propose à nouveau un roman contemporain, empreint de sensibilité, inspiré d'un vécu.

Format 16*24cm - 258 pages - 20 euros

 

     Pour aller plus loin...

 

     Les mots-clé du livre

 

Ma bulle de mots… ma façon de distiller le parfum de ce roman !

Soufflez sur « Jusqu’au jour où… », voici ce qui s’en envolera !

 

 

 

  

 

  

     L'intrigue et les personnages...

 

Pépins de vie... il aura suffit de trois petits pépins pour tout remettre en question !

 

Dans la veine de "Lou Jeans", "Jusqu’au jour…", "A cœur de peau", "Te revoir sourire" et "La Danse", "Pépins de vie" est un roman contemporain. Le ton employé tout au long du récit y est volontairement grave et léger, doux et grenu comme les rochers bretons, calme et rythmé.

 

Ce récit met en scène des personnages qui connaissent une embûche soudaine, un bouleversement.

 

Roman choral, la narration s’organise autour d’un segment de trois narrateurs : Clémentine, Alexandra et Quentin. Les chapitres s’ouvrent tour à tour sous l’œil d’un des trois personnages ; il prend la parole et fait part au lecteur de son point de vue et de ses interrogations. Des situations en miroir sont parfois introduites, certaines séquences de vie se reproduisant sous leur double regard. Les chapitres sont volontairement courts pour donner du rythme et une tonicité. Le récit est enchaîné et se veut haletant.

 

Les personnages :

 

Clémentine : Clémentine est en fin de parcours universitaire du côté de Lille. Studieuse, sérieuse, sa route semble bien tracée, une carrière juridique l'attend. Jusqu'à ce pépin de santé des plus étonnants, assez incompréhensible, annoncé par un vieux radiologue. Déboussolée, elle décide de prendre le large, plaque tout, envoie un mail abscons qui ne donne pas beaucoup d'indications, et rejoint sa cousine Maelle en Bretagne.

Quentin : Quentin a le même âge que Clémentine. D'un tempérament calme, plutôt solitaire, son grand plaisir est de confectionner des maquettes de bateaux. Il est gestionnaire paie, métier qui lui convient. Une vie plutôt tranquille, jusqu'à ce mail poignardant. Elle est partie, sans laisser beaucoup d'indices. Il s'interroge à longueur de journées : qu'a-t-il mal fait ? A-t-il été au niveau ? A-t-il manqué d'ambition ?

 

Alexandra Martinet : Trentenaire, chargée de recrutement au sein d’un établissement de santé, maman de deux enfants, Alexandra mène sa carrière tambour battant, très investie dans son activité professionnelle. Peut-être trop ? Aujourd'hui, elle suit le rythme. Mais demain ?

Alice Legrand : Alice est responsable des achats, dans la "boutique", c'est une ancienne. Elle vit seule. Elle a vu son poste changer, la technologie évoluer, les relations humaines se modifier. Acculée de mails, submergée par leur poids, elle ne gère plus. L'un d'eux, celui de trop, aura raison d'elle. 

Maelle : Maelle est la cousine de Clémentine. Elle lui ouvre la porte de son appartement, lui prête tout : son lit, son pull bleu marine, son affection. Elle est son repère, son réconfort. 

​​

Comme souvent dans mes romans, une œuvre de Matisse s'est glissée : le Nu aux oranges 

    

 

D'où vient l'idée du livre ?

C’est d'abord de nouveau dans l’idée de partager de nouveau un sujet médical peu connu, avec une touche de fantaisie, que le récit est né.

 

J’avais aussi envie de mettre en scène des femmes de plusieurs générations.

 

Dans ce roman, il est une nouvelle fois question de tranches de vie et de remises en questions : une jeune adulte en construction, une mère de famille et ses perceptions, et une femme mûre, en lutte pour conserver sa position.

 

Dans une société où les choses changent vite, trop vite, et où la faculté d’adaptation, sans cesse sollicitée, ne laisse aucun répit, le choix d’une autre destinée est souvent négligé.

 

Un jour, on monte à bord d’un train, dont la vitesse se modifie insidieusement ; perçoit-on à temps qu’il est de bon ton de repenser son mode d’embarcation ?

On préfère trop souvent continuer, au risque de s’oublier, et de délaisser la personne que l’on est.

De là naissent des failles, souterraines et tues. J’en ai moi-même fait les frais (Cf roman « Jusqu’au jour où… ») !

 

Quant aux ravages des mails… ce besoin de vivre, ou survivre à travers eux… c’est une réalité ! Ce dictat de la messagerie, que bien des personnes s’imposent !

    Quelques extraits !

Incipit - début du chapitre 1 – Clémentine :

Cette parenthèse que je n'aurais jamais imaginée

 

Trois mois d’éclipse de vie.

Trois mois de torpeur, durant lesquels je m’étais endormie…

 

*****

 

Engourdie par le bercement du vent, je reste encore sur le granit de mon banc. Seule sur ce rocher rose en contrebas de digue, je me sens bien. J’en savoure le relief subtil, le grain presque lisse, poli par le temps. Depuis de longues semaines, chaque après-midi, il était mon rendez-vous quotidien. Mon remède aux tensions, aux questions du coucher, aux ruminations du matin. Ce soir, en me relevant, je quitterai ce rocher pour un train.

 

Depuis cette assise, je profite d’un point de vue sans fin, en direction d’un horizon gris-bleuté, où ciel et mer ont décidé de n’être qu’une unité. Le ciel prolonge la mer. La mer rejoint le ciel. En fusion, entichés, ignorant les tentatives d’intimidation d’un trait d’horizon censuré.

 

Je contemple le paysage, son ressac, ses éclats de ciel-mer, son rivage clair, ses nuages blancs en fuite, éphémères. À quelques mètres de la côte, le plus gros des rochers surplombe l’eau salée. Entièrement cubique, fardé de rose, sa couleur chaude contredit le gris-bleu. Son buste sort de mer, se bombe droit devant, orgueilleux.

 

Mes mains se sont blotties, bien au chaud, recroquevillées dans chaque poche de gilet. Le tricot bleu marine que ma cousine Maëlle m’a légué. Doux, fin, il se porte et réchauffe en toute saison. Comme Maëlle : réchauffe et réconforte en toute occasion. 

[…]

Dans quelques heures, je quitterai cette parenthèse que je n’aurais jamais imaginée…

 

Je repense à cette traversée.

À ce chemin tourmenté.

Début du chapitre 4 – Alexandra :

Peut mieux faire

Et pia-pia, et pia-pia, et pia-pia-pia. Tu m’as encore bien fatiguée avec tes bavardages. Un véritable moulin à paroles ! Tu exagères, et je constate que c’est de pire en pire. La chaleur a déjà rendu difficiles les concentrations, alors permets-moi de te dire qu’avec tes papotages intempestifs, tu ne t’es pas montrée très coopérante. Le droit d’expression ? Bien évidemment, tu en jouis, comme tout le monde dans ce pays. Mais si tu pouvais fournir de modestes efforts, je sortirais de ce bureau la tête moins farcie. Ce que j’attends de toi ? Rien d’insurmontable ! Quoi par exemple ? Modérer ton débit, maîtriser tes humeurs, réfréner tes verbiages. Et puis… travailler tes constructions de phrases, ta syntaxe, et tes formules de politesse. Comprends-tu ?

 

Tu ne dis plus rien ? Normal, je viens de te déconnecter ! À demain, chère messagerie !!!

 

Je pose le pied sur l’embrayage de la 208. Le moteur commence à tourner. La climatisation est enclenchée. Mes lunettes de soleil surmontent mon nez. Mes cheveux blond foncé sont rapidement noués ; ils sont relevés en chignon coiffé-décoiffé.

Mes vêtements sont collants, ce chemisier fleuri et cette jupe noire seront rapidement troqués contre d’amples vêtements.

Début du chapitre 5 – Quentin :

Pour toujours, peut-être

 

Mon sachet kraft stagne sur le bureau blanc. Vide de tout aliment, il servira encore demain, et les jours suivants. J’ai tourné la manivelle de la persienne. Elle a crissé, la luminosité a baissé. La pièce s’est tamisée. Unique rempart au soleil de plomb, la persienne était à moitié descendue depuis le milieu de matinée.

 

Mes deux collègues sont parties profiter de leurs enfants, leur mari, leur jardin. Me voici seul dans la pénombre. L’écran de mon ordinateur apporte encore un peu de lumière artificielle. J’y lis le jour et l’heure : lundi 17 juin. 17 heures.

 

J’ouvre, ferme trois fois le tiroir. Je vérifie : le bleu. Le rouge. Le noir. Mes trois stylos sont bien rangés, bien alignés. Je peux rentrer.

 

Je déconnecte ma messagerie. Elle a peu parlé aujourd’hui. Mais ses six prises de parole ont largement suffi.

 

L’écran de mon ordinateur se noircit. Je me dirige à l’aveugle jusqu’à la porte. Trois tours de clé, et je m’engage dans le couloir. Je salue ma supérieure. Ma main se lève, le kraft de mon sac crépite : « À demain, cheffe ! Bonne soirée ! »

 

Alexandra Martinet ôte ses lunettes. Son menton se redresse. Une de ses mains caresse les orchidées roses de sa nouvelle chemise. Elle me couve du regard. La douceur de ce regard féminin me ramène au tien. Quelques secondes de satin…

 

Elle me répond : « À demain ! Bonne soirée aussi, Quentin ! Encore merci pour l’édition des contrats ! » Je suis poli : « Pas de quoi. »

 

Il est 17 heures 03. Badge insérée dans le lecteur en bout de couloir. Parfait. Badgeage validé.

 

Je pars sillonner les rues rouges, longer des murs de briques flammées, fouler la poussière de centaines de pavés. Mes baskets à trois bandes sont enchantées. Il me tarde de rentrer. M’isoler.

 

Mes maquettes, mes trois mâts m’attendent.

Mes maquettes, mes trois mâts t’attendent.

Depuis plusieurs mois.

 

L’ombre de ma silhouette me devance sur le sol pavé. Elle est épaisse et dessine un jeune homme de quatre-vingt-dix kilos.

Il fait chaud. Mon polo rayé s’auréole. Ce soir encore, mes pensées s’affolent.

Elles sont obsessionnelles : ces trois mails.

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