Ne dit-on pas souvent que les grandes décisions se prennent après un "accident de vie" ?

C'est mon cas. Heureusement réparée par de prodigieuses mains début 2019 (j'ai puisé dans ce vécu pour écrire le roman "Jusqu'au jour où…"), cette panne m'a aidée à me poser et réfléchir. J'ai pris la décision d'écrire la strophe suivante autrement.

Cette expérience n'a fait qu'accroître mon empathie ; certaines choses ne peuvent être complètement comprises qu'en étant vécues...

 

Après cette césure, je me suis, plus encore, plongée dans ce que j’aimais et dans ce qui pouvait apporter une forme de bien-être autour de moi. Ma respiration est aujourd'hui faite de l’oxygène qui me rend heureuse tout en faisant du bien à mes lecteurs.

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En 2020, j’ai décidé de me lancer en tant qu'auteur éditeur ; cette idée me trottait déjà en tête. J’écrivais depuis quelques années et j’avais eu la chance d’avoir un premier roman, « Lou Jeans », édité en Maison d’Edition fin 2017. Ce roman m'a valu quelques belles mises à l'honneur. 

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J’avais enchaîné l’écriture de plusieurs autres romans ainsi qu'un album jeunesse. Mon envie de continuer à respirer en cousant les mots était bien ancrée.

 

Les romans étaient restés au chaud dans mon PC, je n’étais pas décidée à les envoyer en Maison d’Edition. Un de mes manuscrits a vaillamment participé à un concours national (concours les Nouveaux Auteurs - présidé cette année-là par Gilles Legardinier ), il a franchi une belle étape de sélection, les retours de lecteurs notifiés dans les fiches de lecture ont été positifs, mais il n’a pas remporté le sésame (nous étions cinq-cents courageux postulants). Participer à un concours fut aussi une expérience, une autre façon de toucher un lectorat, sentir les réactions, et se motiver pour améliorer son manuscrit ; je l'ai depuis retravaillé !

 

Non, je n’étais pas décidée à repasser par la case Maison d’Edition.

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Cette première expérience m’avait pourtant apporté beaucoup de satisfactions, j’ai le sourire aux lèvres en y pensant, je ne fais pas partie de ceux qui évoquent une expérience malheureuse ou amère, bien au contraire. Cette collaboration fut formatrice et révélatrice, et les liens avec mon éditeur sereins et sympathiques. Je garde en mémoire les séances de relecture, la rencontre, la signature, les salons du livre, les séances de dédicace, ou bien encore l’animation à deux voix, celle de mon éditeur et la mienne, de la Nuit de la Lecture en 2018.

Et cette mise à l'honneur par Monsieur Patrick Poivre d'Arvor...

 

Malgré cela, j’avais la ferme envie de partager autrement, et d’être en création de A à Z.

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"La créativité, c'est l'intelligence qui s'amuse"

Albert Einstein

 

Je voulais être mon propre chef de projet en devenant AUTEUR EDITEUR.

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Des mots jusqu’à la publication.

De la conception à la naissance jusqu’aux premiers pas.

De l’inspiration à l’expiration.

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Curieuse et créative, j’étais prête à me remonter les manches, affronter quelques difficultés, et voir si la magie opérerait.

 

Ce n’était pas une voie de secours, une voie de repli : c’était mon propre choix.

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Alors, quand on décide de devenir « chef de projet en respiration littéraire », le sérieux est de mise !

Il ne s’agit pas de fonctionner en amateur ou de se dire que « sur un malentendu, ça peut marcher. »

Il faut bien entendu croire un minimum en soi, en ses mots et à leur souffle. Il faut aussi croire en ses lecteurs ; j’avais déjà pu en rencontrer pas mal lors de la sortie de mon premier roman et leurs encouragements à continuer à écrire ont été moteurs.

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Il faut beaucoup travailler.

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Plusieurs relectures sont nécessaires, et les corrections et reformulations  sont des phases ardues : vérifier la syntaxe, la grammaire, l'orthographe, les ponctuations, les chronologies, les rythmes, la musique des phrases, éviter les répétitions (les redondances ont la vie dure ! ), unifier le ton, polir, enlever les lourdeurs, les scories...

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J’ai la chance d’avoir mon comité de lecture attitré et fidèle, dont je suis fière et que je remercie vivement. Il est constitué de personnes de confiance, d'âges et de sexes différents. Il m'aide en bêta lecture et me fait part de ses impressions, corrections... De bons lecteurs qui s’y connaissent et me font leur retour, avec tact et parfois aussi sans ambages. Il faut savoir laisser sa susceptibilité de côté, accueillir les compliments (heureusement ils dominent), mais aussi les points de vigilance...